Cette étude de la Fundacion Canna et de l’Université de Valence (Espagne), a analysé des échantillons de produits riches en CBD (fleurs, huiles, extractions, isolats) entre 2018 et 2023, et identifié / quantifié les contaminations telles que : métaux lourds (plomb, mercure, arsenic, etc.), pesticides et pathogènes (moisissures, e. coli, etc.).
Globalement (à quelques exceptions, genre mercure), les polluants sont davantage présents dans les échantillons végétaux :
Si la présence de certains métaux lourds n’est pas surprenante (Blato CBD a fait une vidéo sur youtube à ce sujet récemment), car le chanvre est justement utilisé pour son potentiel de dépollution des sols, la présence élevée de moisissures dans les fleurs est peut être plus problématique.
Les produits du CBD étant largement utilisés en auto-médication, les personnes ayant un système immunitaire fragilisé peuvent être impactées (présence d’aspergillus par exemple). On ne sait pas non plus, quels sont les risques de fumer / vaporiser certains pesticides trouvés dans les fleurs / résines (y compris en bio avec des substances comme le spinosad / Success 4 qui n’est pas prévu pour ce type d’utilisation) ?
Comme le souligne l’étude, certains produits sont issus de filières du chanvre industriel (fibres / graines), pour lesquelles les conditions d’hygiènes ne sont pas aussi strictes. Bref, il faudrait des études supplémentaires mais en attendant, il est sans doute préférable de se tourner vers des filières locales, avec le moins possible d’intermédiaires et des analyses indépendantes afin d’avoir un maximum de traçabilité. On constate d’ailleurs que si de nombreux chanvriers français mettent à disposition des analyses de leurs fleurs par un labo certifié, ce
n’est malheureusement pas le cas pour ce qui est des métaux lourds et pathogènes…