On nous a contacté pour analyser de la 3-CMC (provenance fu****s) car la personne ne ressentait pas les effets attendus, pourtant sans tolérance et à des dosages assez élevés.
Voici le résultat : elle contient de la 3-chloro-N,N-dimethylaniline (on n’en sait pas plus sur la pharmacologie de cette substance).
Notre partenaire n’a pas encore – bientôt, d’ici quelques semaines – la possibilité de quantifier la 3-CMC donc on ne connaît pas la proportion exacte (on fera une mise à jour avec le spectrogramme dès que le labo nous l’aura envoyé).
Nous attirons votre attention sur le fait que la quasi totalité de ce qui est vendu actuellement sous l’appellation 3-MMC est en réalité de la 3-CMC.
C’est en tous cas ce que révèle les analyses de Techno Plus (mais aussi Nuit Blanche, SaferParty.ch).
La 3-chlorométhcathinone (ou clophédrone) est probablement plus toxique, tout comme d’autres cathinones / amphétamines chlorées, voici une étude à ce sujet :
« Cette étude donne un premier aperçu de la cytotoxicité du 3-CMC et du 4-CMC contre les cellules SH-SY5Y, qui émerge et s’intensifie après une incubation prolongée, suggérant un mécanisme d’action indirect, sans rapport avec les interactions avec les transporteurs de monoamines. »
Difficile de savoir exactement comment ça se traduit concrètement dans le corps, mais certains usagers parlent d’un produit plus corrosif (en trace, mais encore plus en IV) ou rapportent des problèmes cognitifs persistants.